Levat ( rue )

La rue Levat commence à la jonction des rues Grand Saint-Jean et d’Alger pour aboutir au carrefour des rues Pagézy, Durand et Jules Ferry.

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David Levat, riche propriétaire et banquier, avait cédé en mai 1848 une rue privée faisant communiquer la rue du chemin de fer de Cette (rue d’Alger de nos jours) avec le carrefour formé par les rues du Clos René (rue Pagézy) et Durand. La rue ouverte fut appelée rue Levat. Au n° 3, existait en 1903 une « Bourse de travail royaliste ». (In Histoire des vieilles rues de Montpellier. L. H. Escuret. Edition Presses du Languedoc)

Le journal L’Éclair avait ses bureaux installés dans des bâtiments qui donnaient en grande partie dans la rue Levat, mais aussi dans la rue Pagézy et celle du Grand Saint-Jean. L’entrée se trouvait rue Levat, et c’est de là qu’un important incendie se déclara le 18 janvier 1908. Tout brûla sauf les machines qui furent épargnées en partie. Le journal fut hébergé alors, avec l’accord de Monseigneur de Cabrières, dans les locaux de l’institut Saint -Denis après de gros travaux.
Aux premières heures de la Libération, « l’Éclair » et « le Petit méridional », compromis avec le régime de Vichy, disparaissent et sont créées le « Midi libre » et la « Voix de la Patrie » en août 1944. Dès sa parution, Midi Libre couvre l’actualité internationale et nationale mais est aussi un grand quotidien d’information régional, indépendant du pouvoir politique et des puissances financières. Les locaux du journal restent dans le quartier de la gare et de celui de la rue d’Alger jusqu’en septembre 1980 (soit 36 ans !), date à laquelle le Midi Libre part s’installer Saint-Jean-de-Védas, dans un site plus moderne et mieux adapté aux techniques modernes (photocomposition et offset). Le Midi Libre rachète le Centre Presse en 1983 et l’Indépendant en 1986 et constitue ainsi un groupe de presse régional : les Journaux du Midi.
L’éviction de Claude Bujon, en 1997, fils de la figure emblématique du quotidien depuis sa création, marque un tournant décisif dans l’histoire du Midi Libre qui voit son indépendance menacée de toutes parts. Confronté à la concurrence d’un autre hebdomadaire, la Gazette de Montpellier, ses ventes s’effondrent. De plus, le rachat des Journaux du Midi par le groupe du Monde en 2000 puis par le groupe Sud-Ouest, en 2007, signe la fin de l’actionnariat familial et de l’indépendance du quotidien. En juin 2015, le rachat de Midi Libre par son concurrent, La Dépêche du Midi, confirme les difficultés du quotidien…

Bibliographie

(In Histoire de Montpellier. Christian Amalvi et Rémy Pech. Editions Privat)

 


 

 

Publié dans Rue Levat

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