L’adjonction du terme ‟citoyen‟ aux droits de l’homme introduit la dimension incarnée de l’homme universel.
Mais la citoyenneté si elle repose sur les fondements d’égalité des droits, d’égalité devant la loi et de participation de toutes et de tous à la chose publique, est l’exercice de ces droits, de ces libertés et de ces responsabilités. C’est une implication à titre individuel et collectif dans les affaires de la collectivité. C’est aussi une façon d’agir avec la conscience d’appartenir à un corps social organisé.
Que reste-t-il de la citoyenneté lorsque la gouvernance installe le principe de la loi par la soumission au fait majoritaire et non par la recherche du consensus ?